A whiter shade of white // Officiel Galeries & Musees //

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Du 1er septembre au 29 octobre, la galerie 1831 présente A whiter shade of white.

nous avons le plaisir de vous inviter à rencontrer les artistes lors du vernissage de l’exposition « A Whiter Shade Of White », mardi 13 septembre de 18 h 30 à 22 h 00.

 

Symphonie en blanc majeur, métamorphoses des nuances et des sens, «A whiter shade of white» est une exposition unique qui vous propose de découvrir les œuvres de neuf artistes. C’est Aude Herlédan, galeriste et plasticienne qui a imaginé ce thème. Elle est elle-même habitée par cette couleur matière. Pour ceux qui ont vu l’exposition «Lanscape Soul» en 2015, «A whiter shade of white» est la poursuite de ce travail sur les univers intérieurs. Véritable voyage à travers les œuvres d’Ali Zülfikar (peintre turc résidant en Allemagne), Christian de Wulf (plasticien belge), Jochen Rolfes et Jürgen Weber (duo de photographes allemands), Eberhard Grames (photographe allemand vivant en France), Christel Sadde (designer de sculptures mobiles), le collectif SDAH (formé par Aude Herlédan et la jeune céramiste Séverine Duparcq) et en collaboration avec Sèvres - Cité de la Céramique, nous sommes très heureux de présenter « Amphore de rêve », le dernier exemplaire d’un vase de Jean Arp (1886-1966).

 

Ali Zülfikar né 1971 à Milelis/Turquie a étudié l’art à l’université de Firat chez le professeur Memduh Kuzay. Son grand succès s’est révélé très tôt. Depuis 1993 ses oeuvres ont pu, en effet, être vues dans 170 expositions et musées dispersés autour du monde. Nous nous réjouissons de pouvoir exposer ses chefs-d’oeuvres, autant de dessins et de portraits exécutés sur toile et papier de cuve. Ceux-ci ne sont jamais retouchés, une particularité de son travail.

L’intention primordiale du portraitiste de comprendre l’âme et la vie de l’ homme et de rendre visible l’impalpable prend forme d’une manière exceptionnelle: notamment dans ses portraits de personnes âgées. Ces sujets reçoivent sous ses mains une intensité émotionnelle caractérisée par la sagesse et la dignité de l’existence. Il renouvelle ainsi le thème de la vieillesse d’une proéminence sublime.

Il est un des rares maîtres dans son domaine. Dans ses dessins il développe des structures détaillées, qui observées à distance expriment une forte présence, mais regardées de près, montrent un rapport tendu entre la perspective et les proportions et ressemblent, par l’application de différentes couches et de bris de lignes, à des reliefs. Le spectateur est entraîné par le regard, l’expression, les traits expressifs des personnages, dans les contes qu’ils racontent. Sans aucun doute s’agit-il d’un grand dessinateur qui possède une compréhension évidente des trajectoires de vie des hommes.

Ali Zülfikar impose ses portraits en gros plan, tout près du spectateur, et leur donne un éclairage intense et insolite: chaque sillon, cicatrice, entaille ou ride, chaque petit follicule pileux même, est ainsi saisi et traité dans le dessin. En offrant ses portraits modulés et en gros format, il rend un hommage profond à la sensation et à l’effort de vie de l’etre humain.

Docteur ès Lettres Stephanie Eckhardt, 6 Juin 2016

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